La politique de l’enseignement supérieur en Belgique est élaborée par les trois communautés du pays : flamande, française et germanique. La communauté flamande délègue la responsabilité de l’enseignement supérieur à un organisme public indépendant, le Conseil autonome de l’enseignement communautaire (ARGO). L’enseignement supérieur y comprend des institutions universitaires et des Hautes Écoles (Hogescholen).
Dans les communautés française et germanique, ce sont les gouvernements respectifs qui organisent la formation. Il existe trois grands réseaux d’enseignement reconnus par l’État : l’enseignement communautaire, l’enseignement libre et l’enseignement officiel subventionné. L’enseignement supérieur belge est accrédité par le gouvernement fédéral, garantissant que tous les diplômes et certificats sont reconnus tant au niveau national qu’international. Cependant, certaines formations dans le secteur privé ne bénéficient pas de cette reconnaissance et peuvent impliquer des frais d’inscription élevés. L’enseignement supérieur en Belgique est pluridisciplinaire, avec des établissements renommés comme l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL), particulièrement réputés dans des domaines tels que l’ingénierie civile, les sciences de l’ingénierie, l’économie, la gestion, le cinéma et les arts du spectacle.
Les institutions universitaires de la Communauté française de Belgique accueillent plus de 60 000 étudiants. Ces universités ont pour mission d’offrir une formation solide, de promouvoir la recherche scientifique et de développer un sens de la responsabilité sociale. Depuis septembre 2004, le « processus de Bologne » est progressivement mis en œuvre, favorisant l’adoption d’un système basé sur deux cycles d’études et l’utilisation des crédits ECTS, tout en facilitant la mobilité des étudiants et des enseignants.
Les étudiants, après avoir terminé leurs études secondaires, entrent en première année de bachelier. Après avoir réussi le premier cycle (d’une durée de trois ans), ils peuvent poursuivre avec un master correspondant au deuxième cycle. Les études supérieures se composent de deux cycles :
Ainsi, la durée totale des études universitaires est de 5 ans dans toutes les disciplines, sauf pour certaines formations comme la kinésithérapie, la médecine et la médecine vétérinaire. Cette nouvelle structure des études inclut dans le deuxième cycle la plupart des anciens troisièmes cycles et certaines études complémentaires, offrant ainsi une formation avancée. Le système de crédits ECTS a été mis en place pour favoriser la reconnaissance académique des études effectuées à l’étranger, en se basant sur la charge de travail de l’étudiant plutôt que sur le nombre d’heures passées à l’université. Les crédits incluent les cours magistraux, les travaux pratiques, les stages, ainsi que le travail personnel requis pour préparer les examens. En Communauté française de Belgique, une année d’études équivaut à 60 crédits.
L’accès à l’enseignement supérieur requiert l’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires et l’équivalence pour les étudiants étrangers. La demande d’équivalence des diplômes étrangers doit être adressée à la Direction Générale de l’Enseignement Obligatoire.
Les études d’ingénieurs exigent un examen d’entrée spécifique. Les demandes d’admission doivent être soumises entre avril et mai de l’année de départ prévue.
Les langues d’enseignement varient : l’allemand est utilisé dans les communautés flamande et germanique, tandis que le français est la langue d’enseignement en Wallonie. Les programmes pour étudiants étrangers incluent principalement des cours de mise à niveau en langues. Plusieurs établissements offrent des cours de néerlandais préparant au test de langue nécessaire pour accéder aux universités de la communauté flamande, d’une durée de 8 mois (de février à fin septembre). Les universités de la communauté germanique exigent un minimum de niveau 5.
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